
État des lieux et tendances
Motorisations et carburants propres dans l'agriculture, les espaces verts, la viticulture, l'arboriculture et la sylviculture
Choisir des outils, des machines et des véhicules fonctionnant à l'électricité ou aux carburants propres (bio ou synthétiques) est aujourd'hui une évidence pour de plus en plus de professionnels. C'est meilleur pour la santé de l'utilisateur, mais aussi pour l'environnement et la longévité des matériels.
Cet article a pour objet de faire le point sur l'état des lieux, les freins et les atouts des motorisations « propres » dans les secteurs des espaces verts, de l'agriculture, de la sylviculture, de l'arboriculture et de la viticulture.
Nous commencerons par une approche très générale, puis nous nous pencherons sur les particularités de chacun des 5 secteurs.
État des lieux, les grandes lignes pour chaque type d’énergie :
Électricité : les équipements à batteries, tels que les tondeuses et les tracteurs électriques, gagnent en popularité. Ils offrent des avantages en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de bruit.
La grande majorité des marques de matériels proposent une gamme électrique complète. Tout particulièrement dans les espaces verts, l'arboriculture et la viticulture.
Les marques du collectif EVA.expo proposant des matériels et outils à batteries :
PELLENC (tondeuses, taille-haies, débroussailleuses, souffleurs, sécateurs,...), GRIN (tondeuses mulcheuses), SCAG (tondeuses autoportées), KÖPPL (portes-outils), BUGNOT (broyeurs), RAYMOW (robots tondeuses et faucheuses téléguidées), MOWRATOR (robots tondeuses téléguidées), AGRIA (robots faucheuses téléguidées), SEMBDNER (engazonneuses), OELIATEC (véhicule multifonctions), GKZ (transporteurs à chenille)

Biocarburants : les biocarburants, comme le biodiesel et l'éthanol, sont de plus en plus utilisés pour alimenter les équipements agricoles. Ils permettent de réduire les émissions de CO₂ par rapport aux carburants fossiles traditionnels.
En attendant des motorisations électriques adaptées aux tracteurs et machines les plus puissants, les carburants bio offrent une alternative efficace aux carburants classiques et leur lot d'émissions polluantes ...
Les marques du collectif EVA.expo proposant des matériels pouvant fonctionner aux biocarburants :
KIOTI (tracteurs), OELIATEC (désherbeurs Hoedic et Houat), TRACTOVIGNE (tracteur de vigne)

Carburants de synthèse : les carburants de synthèse, produits à partir d'électricité renouvelable, de dioxyde de carbone et d'hydrogène, offrent une alternative prometteuse pour décarboner les matériels et outils dans l'agriculture et la motoculture.
Le collectif EVA.expo a la chance de compter parmi ses partenaires la société ASPEN, l'un des leaders mondiaux des carburants de synthèse.
Les marques d'EVA.expo proposant des matériels pouvant fonctionner avec du carburant ASPEN :
GRIN (tondeuses mulcheuses et broyeurs), OELIATEC (désherbeurs Hoedic et Houat), AGRIA (porte-outils, motoculteur, motofaucheuse, débroussailleuse, désherbeur, balayeuse, bineuse, fraise)

Les grandes tendances et perspectives :

1. Augmentation de l'utilisation des énergies renouvelables : les secteurs étudiés montrent une tendance croissante à adopter des énergies renouvelables. Les investissements dans les technologies vertes, tels que les panneaux solaires et les systèmes de méthanisation, sont en hausse.

2. Innovation technologique : les avancées technologiques jouent un rôle crucial dans la transition énergétique. Le développement de nouveaux équipements et systèmes énergétiques, comme les tracteurs électriques et les pompes à chaleur, facilite l'adoption des énergies propres.

3. Politiques et réglementations : les politiques gouvernementales et les réglementations environnementales encouragent fortement l'adoption des énergies renouvelables. Des programmes comme France 2030 visent à soutenir financièrement les agriculteurs et les viticulteurs dans leur transition énergétique.

4. Sensibilisation et formation : la sensibilisation des acteurs du secteur et la formation aux pratiques durables sont essentielles pour réussir cette transition. Des initiatives de formation et des campagnes de sensibilisation sont mises en place pour promouvoir les énergies propres.
État des lieux par secteur d’activité :

1. Agriculture : l'agriculture représente une part significative des émissions de GES en France, principalement dues à l'élevage et à la fertilisation azotée. Pour atteindre les objectifs de la stratégie nationale bas carbone (SNBC), des efforts sont en cours pour décarboner l'énergie utilisée dans ce secteur. Les énergies renouvelables, telles que la biomasse, le biogaz et le photovoltaïque, jouent un rôle clé dans cette transition.
Pour le secteur agricole, lire la synthèse sur les freins et les atouts :

2. Espaces Verts : les espaces verts urbains et ruraux adoptent également des solutions énergétiques propres. L'utilisation de véhicules électriques pour l'entretien des parcs et jardins, ainsi que l'installation de panneaux solaires pour alimenter les équipements, sont des exemples concrets de cette transition.
Pour le secteur des espaces verts, lire la synthèse sur les freins et les atouts :

3. Viticulture : la viticulture, secteur emblématique en France, se tourne vers des pratiques plus durables. L'utilisation de tracteurs électriques et de systèmes de production d'énergie renouvelable, comme les panneaux photovoltaïques, permet de réduire l'empreinte carbone des exploitations viticoles.
Pour le secteur viticole, lire la synthèse sur les freins et les atouts :

4. Arbori- et sylviculture : la sylviculture et l'arboriculture misent sur les biomasses arboricoles et forestières pour produire de l'énergie renouvelable. Cette pratique permet non seulement de valoriser les résidus forestiers, mais aussi de contribuer à la neutralité carbone en 2050.
Pour les secteurs arboricoles et sylvicoles, lire la synthèse sur les freins et les atouts :
Conclusion
La transition vers des énergies et des carburants propres dans les secteurs de l'agriculture, des espaces verts, de la viticulture et de la sylviculture est en marche. Les tendances lourdes montrent une adoption croissante des énergies renouvelables, soutenue par l'innovation technologique et les politiques gouvernementales.
Nos sources :
https://agriculture.gouv.fr/evaluation-du-potentiel-de-production-denergies-renouvelables-partir-de-la-biomasse-agricole-et
Article réalisé en partie à l'aide de Microsoft Copilot.
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